Aujourd'hui
11 décembre, les sénateurs français viennent à leur tour d'adopter une
résolution invitant le gouvernement français à reconnaître l'État de Palestine.
Ce vote historique positif est une victoire de tous les partisans d'une paix
juste et durable en Palestine, en Israël, en France et dans le monde. Il est
conforme à la responsabilité de la France, membre du Conseil de sécurité de
l'ONU, d'agir pour le respect du droit international et la dignité des peuples.
Au
lendemain de l'assassinat du ministre palestinien Abou Ziad tué lors d'une
manifestation pacifiste contre la colonisation, ce scrutin envoie le signal
d'espoir attendu de la France : un avenir de paix et de développement au
Proche-Orient ne pourra s'écrire que par la reconnaissance, aux côtés d'Israël,
d'un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour
capitale.
Nous voulons saluer les sénateurs qui n'ont pas failli à leur mandat, en particulier les sénateurs du groupe CRC pour leur action déterminée et leur esprit de rassemblement.
Nous voulons saluer les sénateurs qui n'ont pas failli à leur mandat, en particulier les sénateurs du groupe CRC pour leur action déterminée et leur esprit de rassemblement.
La
mobilisation doit s'amplifier et s'élargir. Elle pourra continuer de compter
sur l'engagement du Parti communiste et de tous ses élus porteurs du respect
des résolutions de l'ONU et du droit international, de la solution à deux
États, de l'exigence de libération des prisonniers politiques et de la levée du
blocus de Gaza.
La reconnaissance de l’État palestinien n'attend plus. À François Hollande d'agir. Et le président et l'exécutif français ne peuvent plus se dérober : ils doivent incarner la voix du peuple français qui est favorable à la reconnaissance immédiate – en première instance et sans condition – de l’État palestinien et à la fin de la colonisation israélienne.
Notre mobilisation générale et la solidarité internationale peuvent obliger les dirigeants, en particulier de la France, à appuyer à l'ONU l'initiative du président de l'Autorité palestinienne pour obtenir la fin de l'occupation et de la colonisation au plus tard dans un délai de deux ans. Les parlementaires européens auront à se prononcer en décembre, à l'initiative notamment de la Gauche unitaire européenne (GUE-NGL).
Le Parti communiste français appelle à ce que « l'Europe » manifeste par ce vote sa détermination à agir pour la paix et le droit international, la fin de la colonisation et l'avènement d'une nouvelle ère de démocratie, de paix et de développement au Proche-Orient.